Help !!! je suis médecin pas chef d’entreprise !

S’installer en médecin libéral signifie aussi devenir chef d’entreprise, la formation de médecin ne prend pas en compte les aspects liés à la gestion et à l’administration surtout si vous travaillez dans une pratique médicale privée ou si vous gérez votre propre cabinet médical. Quel statut juridique ? Dois je acheter ou louer mon local ? Comment gérer son personnel ? Comment se protéger ? Comment préparer sa retraite ?…

Voici quelques domaines où une certaine compréhension des principes de gestion d’entreprise pourrait être utile pour un médecin :

  1. Gestion de cabinet médical: Si vous êtes responsable de votre propre cabinet médical, vous devrez gérer la planification des rendez-vous, la facturation, la gestion des dossiers des patients et éventuellement la supervision du personnel administratif.
  2. Gestion du local : acheter ou louer un local, l’entretenir, gérer les contrats électricité, eau, internet…
  3. Mise en place de la protection sociale : choisir une prévoyance et une mutuelle adaptée à votre besoin, anticiper sa retraite…
  4. Budget et finances: Avoir une connaissance de base des principes de budgetisation et de gestion financière peut vous aider à maintenir la viabilité financière de votre pratique, à gérer les dépenses et à prendre des décisions éclairées en matière d’investissement.
le médecin libéral a aussi un rôle de chef d'entreprise
  1. Gestion des ressources humaines: Si vous employez du personnel, vous devrez peut-être recruter, former et gérer les membres de votre équipe, ainsi que gérer les problèmes de ressources humaines qui pourraient survenir.
  2. Gestion du temps: Optimiser votre emploi du temps et votre productivité peut vous aider à mieux gérer votre charge de travail et à éviter le burnout.
  3. Gestion des conflits: Que ce soit avec les patients, le personnel ou d’autres parties prenantes, savoir gérer les conflits de manière professionnelle est important pour maintenir des relations positives.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise dans ces domaines, envisagez de travailler avec des professionnels de la gestion d’entreprise. Cela vous permettra de vous concentrer davantage sur la pratique médicale tout en assurant le bon fonctionnement de votre entreprise.

Dans cet article nous allons aborder différents points, notamment quel forme juridique choisir, quels sont les différents régimes fiscaux, comment se protéger, comment anticiper sa retraite, quelle stratégie si j’embauche un salarié, comment investir dans un local pour exercer mon activité professionnelle…

Médecin libéral – quelle forme juridique possible?

Un cabinet médical peut être ouvert sous de nombreux statuts juridiques différents :

L’EI- Entreprise Individuelle

Une entreprise individuelle est une forme d’entreprise où une seule personne, le propriétaire, est responsable de toutes les opérations, décisions et obligations de l’entreprise. Dans le contexte d’un médecin, une entreprise individuelle signifie que le médecin exerce sa profession en tant qu’indépendant, sans partenaires ou associés, et assume la responsabilité légale et financière de son activité.

Lorsqu’un médecin choisit de créer une entreprise individuelle pour exercer sa profession, il est important de prendre en compte plusieurs éléments:

  1. Responsabilité personnelle: En tant que propriétaire d’une entreprise individuelle, le médecin est responsable de ses actes médicaux et de toute responsabilité liée à son activité professionnelle. Cela signifie que ses biens personnels pourraient être en jeu en cas de litige ou de réclamation.
  2. Inscription professionnelle: Le médecin doit s’assurer d’être dûment inscrit auprès des autorités de réglementation médicale de sa juridiction. Les règles varient selon les pays et les régions, mais généralement, les médecins doivent obtenir une licence pour exercer la médecine de manière indépendante.
  3. Impôts: En tant que propriétaire d’une entreprise individuelle, le médecin est responsable du paiement de ses propres impôts sur le revenu et des éventuelles charges sociales. Les règles fiscales diffèrent également d’une région à l’autre.
  4. Comptabilité: Le médecin doit tenir une comptabilité précise de ses revenus et dépenses liés à son activité. Cela peut être utile pour la gestion financière de l’entreprise et pour remplir les obligations fiscales.
  5. Assurances: Il est important pour le médecin d’obtenir les assurances appropriées pour couvrir les risques professionnels, tels que les erreurs médicales et les accidents éventuels.
  6. Règlements et normes professionnelles: Le médecin doit se conformer aux règlements et aux normes éthiques et professionnelles établis par l’ordre des médecins ou les organismes de réglementation pertinents dans sa juridiction.
  7. Gestion administrative: En tant qu’entrepreneur individuel, le médecin est également responsable de la gestion administrative de son entreprise, ce qui peut inclure la gestion des rendez-vous, la tenue des dossiers médicaux, la gestion des paiements, etc.

La SELARL Unipersonnelle

La SELARL (Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée) Unipersonnelle est une forme juridique spécifique permettant à un médecin, d’exercer son activité en tant que personne morale tout en étant le seul associé de cette société. Cela signifie que le médecin peut créer une société à responsabilité limitée même s’il est le seul à en détenir les parts.

Voici quelques points importants à considérer en ce qui concerne la SELARL Unipersonnelle pour un médecin :

  1. Responsabilité limitée : La principale caractéristique de la SELARL est la limitation de la responsabilité des associés aux apports qu’ils ont réalisés dans la société. Cela signifie que les biens personnels du médecin ne sont pas directement exposés en cas de dettes ou de litiges liés à la société.
  2. Indépendance : Bien que le médecin soit le seul associé, la création d’une SELARL permet de séparer les biens personnels du médecin de ceux de la société. Cela peut être avantageux en termes de gestion patrimoniale et de succession.
  3. Gestion : Le médecin reste le gérant de la SELARL et conserve donc le contrôle sur la gestion de son activité professionnelle. Cela peut lui offrir une structure plus formelle et professionnelle pour gérer ses opérations.
  4. Fiscalité : Les règles fiscales applicables à une SELARL Unipersonnelle diffèrent de celles d’une entreprise individuelle. Les bénéfices de la société sont généralement soumis à l’impôt sur les sociétés (IS). Cependant, il existe des spécificités fiscales liées aux professions libérales.
  5. Comptabilité : Une SELARL Unipersonnelle doit tenir une comptabilité formelle et présenter des comptes annuels conformément aux règles comptables en vigueur.
  6. Protection sociale : Le médecin associé d’une SELARL Unipersonnelle continue à bénéficier du régime de sécurité sociale des travailleurs non-salariés (TNS).
  7. Dénomination sociale : La SELARL doit avoir une dénomination sociale conforme à la réglementation en vigueur.

La Société Civile de Moyen

La Société Civile de Moyens (SCM) est une structure juridique en France qui permet à des professionnels de la santé, comme les médecins, de partager des moyens matériels et financiers pour exercer leur activité de manière collaborative. Contrairement à la SELARL Unipersonnelle que nous avons évoquée précédemment, la SCM ne concerne pas la pratique médicale elle-même, mais plutôt les ressources utilisées pour la pratiquer.

  1. Structure collaborative : La SCM est conçue pour faciliter la mise en commun des moyens entre plusieurs professionnels de la santé. Les membres de la SCM restent indépendants les uns des autres dans la pratique de leur profession, mais ils partagent certains coûts et ressources.
  2. Objet : La SCM a pour objectif de mettre à disposition des membres les moyens nécessaires à leur activité professionnelle. Il peut s’agir de locaux, de matériel médical, d’assistance administrative, etc.
  3. Responsabilité : Chaque membre de la SCM reste individuellement responsable de sa propre pratique médicale et des obligations légales qui en découlent. La responsabilité n’est pas partagée entre les membres de la SCM.
  4. Fonctionnement : Les membres de la SCM établissent les modalités de fonctionnement, les règles de partage des coûts et des ressources, ainsi que les responsabilités de chacun. Ces éléments sont généralement définis dans les statuts de la SCM.
  5. Régime fiscal : Sur le plan fiscal, la SCM peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) ou pour l’impôt sur le revenu (IR), en fonction des préférences et de la situation des membres. Chaque membre déclare sa quote-part des bénéfices de la SCM dans sa propre déclaration fiscale.
  6. Inscription professionnelle : Chaque membre de la SCM doit être individuellement inscrit à l’Ordre de sa profession et respecter les règles de déontologie et de pratique en vigueur.
  7. Dénomination sociale : La dénomination sociale de la SCM doit inclure le nom d’au moins un professionnel membre de la société.
  8. Participation : Pour devenir membre d’une SCM, les professionnels de la santé doivent signer un contrat de société et contribuer aux coûts de fonctionnement conformément aux modalités convenues.

La SCM peut être une option intéressante pour les professionnels de la santé qui souhaitent mutualiser certains coûts et ressources tout en maintenant leur indépendance dans la pratique médicale.

Les SEL -Société d’Exercice Libéral

La SEL a été créée pour que les professions réglementées exerçant en libéral puissent former elles aussi une société de capitaux. En fonction de leur fonctionnement, il en existe 4 types :

  • La SELARL
  • La Société d’exercice libéral à forme anonyme – SELAFA
  • La Société d’exercice libéral par action simplifiée – SELAS
  • La société d’exercice libéral en commandite par actions – SELCA

La fiscalité, le fonctionnement, les obligations diffèrent suivant leur forme.

Malgré des formalités assez importantes, les SEL ont l’avantage de préserver l’indépendance de chacun des membres tout en permettant de créer une structure juridique solide, de céder des parts, de faire des investissements…

  1. Nature de la SEL : La SEL est une personne morale distincte de ses associés. Les médecins peuvent créer une SEL pour exercer leur activité de manière collective tout en bénéficiant d’une organisation et d’une structure plus formelle.
  2. Responsabilité : Dans une SEL, les associés ont une responsabilité limitée aux apports qu’ils ont effectués dans la société. Cela signifie que leurs biens personnels ne sont pas directement exposés aux dettes de la société.
  3. Objet : La SEL médicale a pour objet l’exercice de la profession de médecin. Les associés mettent en commun leurs moyens et leurs compétences pour fournir des soins médicaux.
  4. Gestion : La SEL est dirigée par un ou plusieurs gérants, qui peuvent être des médecins associés. Les gérants prennent les décisions opérationnelles et gèrent les affaires courantes de la société.
  5. Régime fiscal : La SEL médicale peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) ou pour l’impôt sur le revenu (IR), en fonction des préférences et de la situation des associés. Chaque associé déclare sa quote-part des bénéfices de la SEL dans sa propre déclaration fiscale.
  6. Inscription professionnelle : Chaque associé de la SEL médicale doit être inscrit à l’Ordre de sa profession et respecter les règles déontologiques et professionnelles en vigueur.
  7. Participation : Pour devenir associé d’une SEL médicale, les professionnels doivent souscrire des parts sociales et contribuer aux coûts et aux activités de la société conformément aux modalités convenues.
  8. Dénomination sociale : La dénomination sociale de la SEL doit inclure le nom d’au moins un professionnel membre de la société, suivi de la mention « Société d’Exercice Libéral » et de l’activité exercée.

La Société Civile Professionnelle

Une SCP (Société Civile Professionnelle) est une forme de société en France qui permet à des professionnels libéraux, y compris les médecins, de collaborer de manière plus étroite et structurée. La SCP permet aux professionnels de partager leurs moyens et leurs compétences tout en restant indépendants dans la pratique de leur profession. Une SCP ne peut regrouper que des médecins (et non des médecins, infirmiers, chirurgiens-dentistes ou tout autre professionnel de santé.  Les SCP de médecins ne sont pas pluriprofessionnelles et ne peuvent regrouper que des professionnels de santé relevant de la même profession.

  1. Structure collective : La SCP médicale regroupe plusieurs professionnels de la santé, comme des médecins, qui exercent leur activité en commun. Chaque associé conserve son indépendance professionnelle tout en partageant certains aspects de la pratique.
  2. Objectif : La SCP permet de mettre en commun les moyens matériels, financiers et humains nécessaires à l’exercice de la profession. Cela peut inclure le partage de locaux, de personnel administratif, de matériel médical, etc.
  3. Responsabilité : Les associés de la SCP médicale sont collectivement et solidairement responsables des dettes contractées dans le cadre de la société. Cependant, leur responsabilité est limitée aux apports réalisés à la société.
  4. Règles internes : Les modalités de fonctionnement, les responsabilités de chaque associé, la répartition des coûts et des bénéfices, ainsi que les règles de prise de décision sont définies dans les statuts de la SCP.
  5. Régime fiscal : La SCP peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) ou pour l’impôt sur le revenu (IR), en fonction des préférences et de la situation des associés. Chaque associé déclare sa quote-part des bénéfices de la SCP dans sa propre déclaration fiscale.
  6. Inscription professionnelle : Chaque associé de la SCP doit être inscrit à l’Ordre de sa profession et respecter les règles déontologiques et professionnelles en vigueur.
  7. Dénomination sociale : La dénomination sociale de la SCP doit inclure les noms d’au moins deux associés, et elle peut également comporter l’activité exercée.
  8. Participation : Pour devenir associé d’une SCP médicale, les professionnels doivent signer un contrat de société et contribuer aux coûts et aux obligations de la société conformément aux modalités convenues.

La SCP médicale peut offrir des avantages en termes de partage des coûts, de mutualisation des ressources et de collaboration professionnelle. Cependant, elle implique des aspects juridiques, fiscaux et administratifs spécifiques.

Le choix de l’une de ces formes est à arbitrer en fonction de vos critères d’installation et en particulier du mode d’exercice, seul(e) ou en association.

Si vous craignez de ne pas saisir tous les enjeux juridiques, n’hésitez pas à faire appel aux services d’un comptable ou d’un conseiller spécialisé : le montant d’une éventuelle consultation vaut la peine d’être déboursé à ce stade tant la question peut s’avérer stratégique.

médecin libéral forme juridique

Médecin libéral – quels Interlocuteurs?

URSSAF

En France, les entreprises, les particuliers employeurs et les travailleurs indépendants cotisent auprès de l’Urssaf pour financer le modèle social. Tous les salariés (hors secteur agricole) cotisent auprès de l’Urssaf par l’intermédiaire de leur employeur.

Les cotisations sociales collectées par l’Urssaf sont immédiatement redistribuées aux différents organismes de la protection sociale.

Ce système permet à tous les citoyens de bénéficier de prestations en fonction de leurs besoins et à tous les moments de la vie : remboursement de soins médicaux, allocation de rentrée scolaire, congés maternité, retraite, etc. Il permet aussi de financer des infrastructures comme les hôpitaux, les crèches, les transports communs, etc.

ASSURANCE MALADIE

La Sécurité sociale est souvent confondue avec l’Assurance Maladie, qui n’en est pourtant qu’une composante.

Créée en 1945, la Sécurité sociale « est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes ». En clair, elle a pour mission de protéger les Français contre tous les risques de la vie, en les accompagnant à chaque étape de leur existence. Elle repose sur un principe de solidarité, chacun participant à son financement selon ses moyens.

Au sein de la Sécurité sociale, l’Assurance Maladie gère – pour le compte du régime général – les branches maladie et accidents du travail – maladies professionnelles.

médecin libéral sécurité sociale

Elle assure la prise en charge des dépenses de santé des assurés et garantit l’accès aux soins. Elle favorise la prévention et contribue à la régulation du système de santé français. Elle recouvre les risques maladie, maternité, invalidité et décès.

Pour le régime général, la branche maladie est gérée par la Caisse nationale de l’Assurance Maladie et son réseau qui se compose des caisses primaires d’assurance maladie (CPAM), des caisses générales de sécurité sociale (CGSS) dans les départements d’outre-mer, des directions régionales du service médical (DRSM), des caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat), ainsi que des unions de gestion des établissements de caisse d’assurance maladie (Ugecam).

Pour le régime agricole, c’est la MSA qui assure cette gestion.

A titre professionnel, l’assurance maladie sera votre principal partenaire,

A titre personnel, l’assurance maladie a pour mission de vous indemniser et vous accompagner en cas de maladies et/ou d’accidents.

CARMF

Si vous êtes médecin associé professionnel au sein de la SEL, vous devez obligatoirement être affilié à la CARMF, que vous occupiez ou non des fonctions de mandataire social ou de dirigeant dans la société. Elle gère la retraite et la prévoyance des médecins au titre du régime obligatoire.

COMPTABLE

Le rôle d’un comptable pour un médecin est essentiel pour assurer une gestion financière efficace et conforme de leur pratique médicale.

Gestion financière: Un comptable peut aider à établir et à suivre un budget pour la pratique médicale. Cela inclut la gestion des revenus provenant des consultations, des procédures médicales et d’autres services, ainsi que la gestion des dépenses telles que les salaires du personnel, les fournitures médicales et les coûts d’exploitation. Il peut également vous conseiller des moyens de financement de votre matériel médical comme le crédit-bail.

Tenue de livres et comptabilité: Le comptable s’occupe de la tenue précise des livres comptables. Il enregistre toutes les transactions financières, émet des factures, gère les paiements des patients et des assurances, et veille à ce que toutes les opérations soient correctement documentées.

Déclarations fiscales: Le comptable peut préparer et déposer les déclarations fiscales appropriées pour la pratique médicale, en s’assurant que toutes les obligations fiscales sont remplies de manière précise et en temps voulu. Cela peut inclure les déclarations de revenus des entreprises, les déclarations de TVA, les impôts sur le revenu, etc.

Gestion de la paie et des ressources humaines: Si la pratique médicale emploie du personnel, le comptable peut aider à gérer la paie, les avantages sociaux et les obligations liées aux ressources humaines.

En engageant un comptable spécialisé dans le secteur médical, les médecins peuvent se concentrer sur la prestation de soins de santé tout en ayant la tranquillité d’esprit que leur aspect financier est géré de manière professionnelle et conforme.

GESTIONNAIRE DE PATRIMOINE

Un gestionnaire de patrimoine joue un rôle important pour les médecins et autres professionnels de la santé en les aidant à gérer efficacement leurs finances personnelles et leur patrimoine.

Planification financière globale: Un gestionnaire de patrimoine aide les médecins à élaborer une planification financière complète en tenant compte de leurs objectifs personnels et professionnels, de leurs besoins à court et à long terme, et de leur situation financière actuelle.

Investissement et gestion de portefeuille: Le gestionnaire de patrimoine aide à élaborer une stratégie d’investissement personnalisée en fonction des objectifs du médecin. Il peut gérer et diversifier les investissements, y compris les placements en actions, en obligations, les biens immobiliers, etc.

Optimisation fiscale: Le gestionnaire de patrimoine peut travailler en collaboration avec les médecins pour minimiser les obligations fiscales par le biais de stratégies d’optimisation fiscale, de déductions fiscales et de planification fiscale.

Planification successorale: Le gestionnaire de patrimoine peut aider les médecins à élaborer des plans de succession pour transmettre leur patrimoine de manière efficace et conformément à leurs souhaits, tout en minimisant les implications fiscales et juridiques.

Assurances et protection: Le gestionnaire de patrimoine peut évaluer les besoins en assurance des médecins, y compris l’assurance maladie, l’assurance vie, l’assurance invalidité, etc., pour s’assurer qu’ils sont adéquatement protégés contre les risques financiers.

Gestion de la retraite: Le gestionnaire de patrimoine aide les médecins à planifier leur retraite en établissant des stratégies pour accumuler des fonds de retraite suffisants, choisir les meilleurs véhicules de retraite et déterminer le moment idéal pour prendre leur retraite.

Conseils sur les décisions financières importantes: Que ce soit pour acheter une maison, prendre des décisions concernant l’éducation des enfants, ou envisager des investissements majeurs, le gestionnaire de patrimoine peut fournir des conseils éclairés pour aider les médecins à prendre des décisions financières importantes.

En engageant un gestionnaire de patrimoine, les médecins peuvent bénéficier d’une expertise financière spécialisée pour atteindre leurs objectifs financiers à long terme tout en se concentrant sur leur carrière médicale. Il est important de choisir un gestionnaire de patrimoine réputé, fiable et bien informé pour assurer une gestion optimale de votre patrimoine.

rôle du gestionnaire de patrimoine pour le chef d'entreprise

Médecin libéral – Formalités administratives et légales

  • Inscription à l’Ordre des Médecins ; 
  • Enregistrement de vos diplômes auprès de l’ARS de votre adresse professionnelle permettant d’obtenir un numéro RPPS ou ADELI et une carte de professionnel de santé (CPS) ;  
  • Enregistrement de votre activité libérale auprès de l’Assurance Maladie (CPAM) 
  • Immatriculation auprès du centre de formalités des entreprises (URSSAF) si vous êtes en contrat d’exercice libéral seul
  • Inscription au centre des impôts du département de l’établissement
  • Souscription d’une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) et d’une assurance multirisque professionnelle pour le cabinet ; 
  • Adhésion à la Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France (CARMF) ; 
  • Information de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) au sujet de votre lieu d’exercice ; 
  • Déclaration de votre fichier de patientèle auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) ; 
  • Ouverture d’un compte bancaire professionnel et d’une ligne téléphonique pour votre cabinet.
  • Souscription à une prévoyance santé/ invalidité/ décès
  • Souscription une retraite complémentaire
  • Prestation comptable + gestionnaire de patrimoine

Médecin libéral – pourquoi souscrire une prévoyance?

La prévoyance est un contrat souscrit dans le but de couvrir toutes les pertes de revenus potentielles pouvant survenir à la suite d’un accident ou d’une maladie. Les indemnités versées par la prévoyance viennent alors compléter celles versées par le régime obligatoire, à l’image de la mutuelle, qui couvre les dépenses de santé non prises en charge par la Sécurité Sociale.

La prévoyance permet de vous couvrir contre les risques suivants :

médecin libéral prévoyance

La prévoyance vient en complément du régime obligatoire, ici le cas d’un chirurgien pour l’incapacité et l’invalidité :

médecin libéral prévoyance

Voici les prestations du régime obligatoire en cas de décès :

médecin libéral decès

La mise en place d’une prévoyance adaptée est primordiale, la souscription à une prévoyance est une manière responsable de se prémunir contre les aléas de la vie et de garantir une sécurité financière pour vous-même et vos proches.

Médecin libéral -anticiper sa retraite

médecin libéral retraite

A votre départ en retraite, vous allez toucher une pension de retraite versée par le régime obligatoire. Celle-ci sera composée d’une pension de base et d’une pension complémentaire. Son montant dépendra notamment des revenus perçus pendant votre carrière.

Pour venir compléter cette pension versée par le régime de base, vous pouvez adhérer à une assurance facultative.

Pour savoir combien gagne un médecin libéral à la retraite, il faut se référer aux chiffres officiels transmis par la CARMF, en Juin 2022, 84 333 médecins retraités ont perçu une retraite moyenne de 2 722 €

Médecin libéral – Investir dans son local : SCI ?

Idéalement, il doit répondre à toutes les règles d’implantation et de sécurité en vigueur (disposer d’une salle d’attente, d’une salle de consultation disposant d’un lavabo et de toilettes, pour une surface minimum de 17 m2), sans quoi il faudra prévoir de réaliser des travaux de mise en conformité à chiffrer au préalable. Dans le même esprit, les conditions d’accessibilité sont à évaluer minutieusement .

Certaines spécialités comme la dermatologie et la gynécologie s’accompagnent d’exigences particulières en termes de local à prendre en compte, que ce soit votre spécialité ou celle de l’un de vos associés.

Enfin, il vous faut un feu vert général pour l’établissement du bail (professionnel, commercial ou d’habitation mixte) : autorisation de la copropriété, autorisation administrative si le local était auparavant à usage d’habitation et si vous vous installez dans une commune de plus de 200 000 habitants ou dans la petite couronne parisienne.

Ensuite se posera la question, souhaitez vous louer ou acheter votre local. Si vous souhaitez l’acheter, faut-il créer une SCI ?

Pourquoi créer une SCI pour acheter un local professionnel ?

La création d’une Société Civile Immobilière (SCI) pour acheter un local professionnel présente plusieurs avantages et peut être une stratégie intéressante en fonction de vos besoins et de votre situation. Voici quelques raisons pour lesquelles vous pourriez envisager de créer une SCI pour l’achat d’un local professionnel :

  1. Gestion simplifiée : Une SCI permet de regrouper plusieurs investisseurs (associés) qui détiennent des parts dans la société. Cela peut être particulièrement utile si vous souhaitez investir avec d’autres professionnels de la même branche ou d’autres personnes intéressées à partager les coûts et les responsabilités de l’achat et de la gestion du local.
  2. Responsabilité limitée : Les associés d’une SCI ne sont généralement responsables qu’à hauteur de leur investissement dans la société. Cela signifie que les dettes ou les litiges liés à la propriété ne sont pas directement transférés aux associés individuels, offrant ainsi une certaine protection contre les risques financiers.
  3. Transmission de patrimoine : Une SCI peut faciliter la transmission du patrimoine immobilier à la famille ou aux héritiers. Les parts de la SCI peuvent être transmises plus facilement qu’une propriété individuelle, évitant ainsi les coûts et les délais liés à la succession.
  4. Gestion de conflits : Si plusieurs professionnels partagent le même local, une SCI peut établir clairement les règles de gestion, les responsabilités et les décisions à prendre. Cela peut contribuer à éviter les conflits et à maintenir une gestion plus fluide.

Il est vivement conseillé de se rapprocher d’un conseiller en gestion de patrimoine, qui sera le chef d’orchestre de votre installation, il coordonnera les différents sujets, vous orientera vers les professionnels compétents au besoin.

Un cabinet de gestion de patrimoine peut fournir une expertise financière et des conseils personnalisés pour aider un médecin libéral à optimiser sa situation financière, à atteindre ses objectifs personnels et professionnels, et à protéger son patrimoine à long terme,

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